Post� par la_vie_sauvage le jeudi 15 f�vrier 2007 @ 16:06:50 (621 lus)
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L'insurrection des corps
Des siècles de rationalisme (depuis Socrate à peu près) et des
impératifs du travail comme valeur sociale dominante (particulièrement
avec le développement du capitalisme) ont amenuisé la sauvagerie de
nos êtres. Nous sommes pacifiéEs et nous nous sommes pacifiéEs. Nous
sommes domestiquéEs et nous nous sommes domestiquéEs. L’intensité
puissante de nos corps a été contrôlée, médicalisée, psychiatrisée…
Nous avons harnaché nos émotions, nos désirs… pour éviter et prévenir
les débordements. Nous avons institué le peu de temps pour la catharsis
de la sauvagerie : par l’alcool, par la drogue, par la névrose, par le
party, par le divertissement, par la baise normalisée… La soumission de
nos êtres est infinie. C’est pourquoi la libération du vivant passe par
l’insurrection des corps autant que par l’insurrection sociale et
politique à l’échelle planétaire.
Le questionnnement de la pensée comme savoir-pouvoir
Dans l’ordre des discours et des pensées et de leurs effets sociaux et
politiques, qui pense et dans quelles conditions ? Il me semble que
toute analyse critique et politique discursive et philosophique devrait
passer par ce questionnement pour mieux questionner comme le dit
Foucault le savoir-pouvoir. Quelles sont les conditions historiques
(économiques, sociales, existentielles…)
de la production de la pensée ? En quoi, les pensées influent des
actes, des formes de vie ? Quelles dynamiques de pouvoir
engrendrent-elles ?
S’il n’y a plus de socles pour la pensée de la vérité comme adéquation
à la pleine réalité du monde, toute pensée est relative mais néanmoins
influente. Toute pensée est un événement. Quelles sont les impacts de
ces événements ? Qu’est-ce qui structure ceux-ci ?
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