Post� par la_vie_sauvage le samedi 10 novembre 2007 @ 14:53:02 (1183 lus)
C�est bien une guerre dont il s�agit de r�v�ler
par la lutte, les fronts, les blessures et le sens. Les �lections
d�mocratiques de 2007 marquent le retour d�une politique offensive,
assum�e comme telle. Le pr�sident est en guerre comme tous les chefs de
LA mafia mondiale. Le monde des sarkozistes, ses bataillons de jeunes
filles techtonik et ses gangs de citoyens bio nous montrent la
profondeur du d�sastre.
La LRU fait partie de ces lois qui sous
tendent des lois qui sont au dessus de tout : Progr�s, Contr�le, Loi du
march�, Guerre globale de la d�mocratie pacifi�e, An�antissement de
toute forme de partage et de solidarit�. Ni les gauchistes, ni les plus
subtils r�formistes ne nous feront avaler la pilule de l�ad�quation
avec cette soci�t�. "S�int�grer" aujourd�hui, c�est se modifier �
l�image des OGM. Nous d�testons ce monde et ses cancers. Ses robots qui
ne demandent qu�� travailler. Ses sarko-cyniques de gauche -des assos
et des Facs - qui inculquent la mis�re de la pens�e servie sous vide.
Lutter,
c�est soutenir les rapports de forces. C�est ce qui nous donne le
courage n�cessaire de nous organiser � la hauteur de la guerre.
Bloquer, ce n�est pas seulement arr�ter les cours, mais LE cours
insupportable de ce monde. C�est suspendre la philosophie- lib�rale qui
consiste � dire que MA libert� est d�avoir le droit d�aller en cours
tous les jours. Nous sommes de ceux qui se sont sentis beaucoup plus
vivant pendant les deux mois de lutte contre le CPE, que pendant nos 7
ann�es de coll�ge-lyc�e. C�est aussi de l� que nous partons.
Post� par la_vie_sauvage le vendredi 02 novembre 2007 @ 14:33:14 (1472 lus)
Aujourd'hui jeudi 25 octobre 2007 � Rouen une Assembl� G�n�rale a d�clar� la gr�ve, l'occupation et le blocage de l'Universit�. Nous sommes la g�n�ration qui s'est battu dans la rue ces derni�res ann�es, ces derniers mois. Depuis plusieurs jours, nous avons observ� la mobilisation des autres villes. Il nous a sembl� que chacun, l� o� il �tait, attendait un signal, une �tincelle, pour que tout commence. Nous n'avons plus de raison d'attendre.
Post� par AnarchOi le jeudi 18 octobre 2007 @ 18:17:09 (3961 lus)
Jean23 �crit "�L'importance du pass� tient en ce qu'il permet de tirer des le�ons de nature � �clairer l'avenir� Anton Pannekoek
�Ce terrible enfantement est celui d'une r�volution� Albert Camus, Combat, ao�t 1944
L�ann�e 1947 fut une ann�e d�cisive dans la formation du consensus capitaliste, dans le contexte de la sortie de guerre, de nouvelles notions ont remplac� les vieilles lois du lib�ralisme social du XIX�me si�cle. L'id�e s'impose que l'Etat est un arbitre social et qu'il lui appartient de corriger les in�galit�s par la redistribution des richesses. C'est sur cette id�ologie que s'est construite la l�gende du Welfare State et des � Trente Glorieuses �. C'est sur ces bases de d�veloppement que la soci�t� fran�aise va pouvoir entrer dans l'�re de la consommation de masse qui caract�risera le monde d�velopp� du XX�me si�cle. Mais cette transition ne s'est pas effectu�e sans heurts dix mois apr�s la mise en place des institutions de la IV R�publique, le pays est en proie � des gr�ves que le pr�sident du Conseil d'alors (V.Auriol) jugeait �insurrectionnelles�. Et ce sont le Parti Communiste et la CGT qui vont sauver la mise au gouvernement. Ces �pisodes qui tendent � s'estomper dans la m�moire collective constituent pourtant un tournant fondamental dans la vie �conomique, politique, et sociale de notre soci�t� et une s�rieuse le�on pour ceux qui aspirent � une transformation radicale de la soci�t�.
Pour une gr�ve sociale g�n�rale et illimit�e
Post� par la_vie_sauvage le mercredi 04 avril 2007 @ 13:23:50 (1073 lus)
L'hideux capitalisme, cette arme de destruction
massive qui détruit tout sur son passage, qui nous exploite partout..., est au
pouvoir encore plus visiblement au Québec. Le patronat et la chambre de
commerce ont pris encore plus de pouvoir au parlement. Mais c’est juste le
prolongement du travail mondial de dévastation que nous vivons depuis trop
longtemps. Nous avons l’évidence brutale
de notre existence sociale devant les yeux plus que jamais. Allons-nous nous y
enfoncer ou enfin nous organiser pour combattre massivement, généralement et
sans merci contre cette puissance globale qui nous mine ?
Dans le milieu étudiant, l’ASS� prépare une grève générale
en cas de dégel des frais de scolarité. Nous l’appuyerons certainement, mais
nous en profiterons pour élargir la lutte d’un point de vue révolutionnaire
contre les fondements du capitalisme, des �tats, du patriarcat et des autres
structures de domination mondiale dont font partie les écoles institutionnelles
comme organes de reproduction de cette société d’exploitation généralisée.
Dans le milieu du travail, les syndicats sont d’une mollesse
et d’un étroit corporatisme qui anéantissent toute possibilité de combats
vraiment plus intenses, aux visées radicales et qui attaquent le fonctionnement
même de l’économie politique. Ces syndicats se sont constitués comme les écoles
comme des organes de reproduction de la domination. Ça sera aux
travailleuses/travailleurs de reprendre la lutte révolutionnaire et de s’organiser
en comités, en conseils... en reprenant le pouvoir directement contre leur
encadrement bureaucratique/gestionnaire.
Dans les autres milieux sociaux, les luttes sont inefficaces
également à force de compromis, de lobbying, d’intégration pacifiante...
Il apparaît qu’il est temps de repenser l’ensemble de nos
luttes et de les recommencer sur des bases plus larges, plus combattives, en perturbant
plus les circuits économiques en les paralysant par des grèves, en les
détruisant par l’expropriation des propriétaires et la reprise en charge des moyens
d’habitation, de production, de diffusion...
Un début serait de s’organiser sur la perspective d’une
grève sociale générale qui unirait les étudiantEs, les travailleurs/travailleuses,
les sans-emploiEs...
Celles et ceux qui seraient intéresséEs par cette
possibilité sont conviéEs à écrire à [email protected]
pour voir à nous organiser ensemble, en créant l’organisation de base de mobilisation
pour la grève sociale générale et illimitée.
Appel : USA - GREVE GENERALE LE 1er MAI 2006 : " UN JOUR SANS IMMIGRANT "
Post� par anarkorevolter le jeudi 27 avril 2006 @ 17:54:52 (3169 lus)
Les Communaut�s Latines de Los Angeles ont confirm� pour le 1er mai une gr�ve g�n�rale au niveau national (aux USA le 1er mai n'est pas f�ri� li� � la f�te du travail) qui sera appel�e " UN JOUR SANS IMMIGRANT ".
Ceci veut dire qu'aucun-e immigrant-e ne travaillera ce jour aux USA et il est demand� � leurs compatriotes Latino-Am�ricains dans le monde, et � tous les militant-e-s des Droits Humains, qu'ils n'ach�tent rien d'Etasunien ce jour-l�.
Alternatives : De la gr�ve g�n�rale a la communisation g�n�ralis�e
Post� par anarkorevolter le lundi 21 novembre 2005 @ 14:00:55 (2375 lus)
On arr�te tout et on communise pourrait �tre une affirmation communisatrice. Mais que voudrait dire On arr�te tout et on communise? L�arr�t serait de faire la gr�ve contre tout ce qui nous d�termine (identit�s et mat�rialisation de la condition d�hommes, de femmes, de travailleurs et de travailleuses, d��tudiants et d��tudiantes, de nos conditions national, raciales, sexuelles�). Ne plus �tre que des singularit�s quelconques, des sans identit�s, des sans propri�t�s et des sans papiers, des singularit�s sans pr�dicats sociaux, des formes de vie qui se font et se d�font, des affirmations communes-subjectives, des �tre qui ne travaillent pas mais qui vivent et par cons�quent font des choses. Des lieux et rencontres d�affects, de circulation d�affects et des expressions de la vie enti�rement communis�e sans m�diations ( sans �tats, sans partis, sans corporations, sans entreprises, sans groupuscules�). Nous ne serions que sans propri�taires, sans patrons et sans propri�t�s.
Post� par AnarchOi le mercredi 26 octobre 2005 @ 23:06:24 (2448 lus)
croquemitaine �crit "La mise en place d�autocars priv�s par le maire de Marseille provoque l�indiff�rence des traminots, qui entrent dans leur 4e semaine de gr�ve.